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BRU-AGSB-Z-971

Algemene gegevens

Analytische datum: 20-11-1720

Opmerkingen analytische datum: Bijkomende datering: "en datte du 18.e octobre" (18/10/1720).

Type: Brief van pater Larraz y Avellaneda aan de abt van Zonnebeke, betreffende de praktische kant van de afkoop door de abdij van het pensioen dat de pater bezit ten laste van de abdij

Beschrijving: Brief van Vicente Larraz y Avellaneda aan de abt van Zonnebeke: Larraz heeft kennis genomen van het voorstel van de abt, om de afkoopsom van 100 gouden pistolen voor het pensioen dat Larraz geniet ten laste van de abdij, te betalen aan Nicolas du Bois, bankier te Antwerpen. Aangezien geen van de bankiers in Milaan - waar Larraz verblijft - du Bois kent of zaken met hem doet, stelt Larraz voor dat het geld zou overhandigd worden aan mevrouw Ieanne de Pret, weduwe van Iean Etienne Van Pruisen, inwoonster van Antwerpen. Larraz vond in Milaan 2 bankiers die zaken met haar doen, en die bereid zijn hem de 100 pistolen te betalen van zodra de weduwe hen bericht dat zij te Antwerpen deze som ontvangen heeft. Larraz zegt dat hij het origineel van de akte, waarmee de keizer Larraz begunstigde met het genoemde pensioen, niet naar de abdij kan sturen (zoals verzocht was), maar dat hij een authentiek afschrift zal meesturen. Zelf zal hij ook de nodige papieren in orde brengen, zodat de genoemde weduwe in zijn naam afstand zal kunnen doen van het pensioen. Bovendien dringt Larraz aan op haast; heeft hij tegen de volgende vervaldag van zijn pensioen (06/02) niets vernomen, dan gaat de afkoop niet door.

Tekst

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[voorkant]

Monseigneur et tres Reuerend Abbé

I'aij Receu l'honneur de la Vostre en datte du 18.e octobre et Ie uois Les conditions auec les quelles uous Conuenez de me donner les cent pistoles d'or par les Mains de Monsieur Nicolas du bois Resident en Anuers et banquier pour le rachat de la pension que Sa Majesté a eut la bonté de M'accorder Sur Votre abbaije de Senebeque a quoy ayant Reflechi et M'etant informé des banquiers de cette Ville qui ont commerce en la Ville d'anuers Ie n'en aij trouué aucun qui Me l'ait declaré connu d'eux et ainsij Mon procureur S[ieu]r francois Santian etant Mort Ie suit obligé de nommer une autre persone la quelle en uertu de la procuration que I'enuoiraij puisse renoncer pour Moij et renoncer a Mon droit et receuoir les cent pistoles d'or Dont Nous conuenons Et en meme temps uous Remettre l'ecrit autentiqué de ma renonce auec touttes les formalités necessaires faites par main de notaires publiques qui uous puissent asseurer que la souscription soit faite de ma main

Quand au papier Original de la grace que ma faite Sa Majesté quand elle m'a accordé la pension Sur Votre abbaye Il est dans la Secretairerie de Sa Majesté et n'en sort Iamais en sorte qu'il est inutil de le demander Mais bien une copie

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[voorkant]

autentique celle meme en uertu de la quelle Ie uous fis demander la pension et qui a la meme force pour le rachat de la ditte pension De plus Ie feraij mettre dans l'ecrit toutes les memes circonstances que uous auez mis dans notre lettre pour la Seureté de Vostre abbaye in perpetuum Ie ne feraij aucune procuration Iusqu'a ce que I'aije receu uotre Reponce pour sauoir si uous nous Contenterez de la copie autentique du decret de Sa Majesté etant inutil de s'embarasser d'auoir ce qui ne se peut auoir Et quand I'auraij receu uotre Reponce que Vous uous Contentez I'enuoiraij Ma procuration de renonciation a Madame Ieanne de Pret Veuue de Monsieur le Sanateur Iean etienne Van Pruisen demeurrante a Anuers, parceque I'aij trouué icij a Milan deux banquiers enfans de la uille d'Anuers et qui ont maison a Anuers et qui ont Comerce auec elle et qui est leur parente Et ils m'ont promit qu'aussi tost qu'ils auront eut auis que uous aurez ete satisfait Par ma renonciation et que uous aurez consigné a la ditte dame les cent pistoles me les paijeront icij Si Vous etes content que la chose se fasse ainsi Vous aurez la bonté de M'en donner auis au plutost parceque Si l'affaire Se tire a la longue Iusqu'au Sixieme de feurier Ie pretens que la pension annuelle aura Son Cours et Ie

Resoudraij de ne la pas Rachetter C'est l'auis que Ie uous ueux bien donner pretendant que tout aussijtost que Ie uous auray enuoyé la copie autentique du decret de Sa majesté auec ma renonciation auec touttes les formalitéz requises et necessaires pour notre Seureté uous consignerez a la susditte dame Et banquiere les cent pistoles que Vous m'offrez Iusqu'a present La ditte dame ne Sait rien de cette affaire I'ay traitté Seulement ici auec Ses parens cepandant en attendant l'honneur de Votre Reponse permettez Moij de me dire

Monseigneur Et tres Reuerend Abbe

Votre tres humble Et obeissant Seruiteur et Presentato fr[ère]

Vicente Larraz y Avellaneda

Ce 20 Nouembre 1720 A Milan