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BRU-AGSB-Z-969

Algemene gegevens

Opmerkingen analytische datum: Het stuk is niet gedateerd.

Type: Voorstel door de abt van Zonnebeke aan de vertegenwoordiger van Vicente l'Arras et Avellaneda, om het abdijbrood van deze laatste, ten laste van de abdij, af te kopen voor 70 pistolen

Beschrijving: Brief: de abt van Zonnebeke (?) heeft de indruk dat pater Vicente l'Arras et Avellaneda niet van plan is om in te stemmen met de afkoop, door de abdij van Zonnebeke, van diens abdijbrood, dat hem door de keizer geschonken werd. Hij blijft 100 gouden pistolen eisen als eenmalige afkoopsom. De abt geeft nogmaals zijn argumenten om een lagere afkoopsom te bekomen: de middelen van de abdij zijn uitgeput door de voortdurende oorlogen, en er is amper voldoende geld om te voorzien in de behoeften van de religieuzen. Veel van de bezittingen van de abdij liggen ook in het gebied dat nu onder Frankrijk valt, en de inkomsten ervan worden in Franse munt betaald, die minder waard is dan tevoren. Bovendien moeten met de tienden die de abdij heft, ook allerlei andere kosten betaald worden (herstellingen aan kerk en pastoorswoning, canonieke portie van de pastoor, pensioen van de koster, …). Bovendien is er zilverschaarste, en is er nauwelijks nog handel met Frankrijk. Om al deze redenen, zegt de abt niet meer dan 70 pistolen te kunnen bieden als afkoopsom, zonder de abdij volledig te ruïneren. Hij is bereid deze te laten bezorgen in Brussel, Gent of Antwerpen.

Opmerking: Vermoedelijk kladversie.

Tekst

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[voorkant]

[In de bovenmarge: Anwoorde op de vrage van 100 pistolen ende presentatie van 70 pistolen]

Monsieur

j ai receu la lettre que vous m'aué fait L' honneur de m'écrire et l'enclose du R[éueren]d pere Vicente l'arras et avellaneda jl ne me paroist pas que led[i]t pere soit d'jntention de conuenir auec moij pour le rachapt de la prebende que sa ma[jes]té imp[éria]le et cath[oliqu]e luij a conferé sur le temporel de nostre abbaije lors qu'jl porte La demande a cent pistoles d'or d'espagne a paijer une seule fois pour le rachapt de lad[it]e prebende et a le porter a ij renoncer dans les formes et d'en faire cession de ses droits en faueur de nostre abbaije et la subrogeant en son place pour l'exempter a paijer par ce moijen annuellement lad[it]e prebende j ai eu L'honneur de vous ecrire monsieur cij devant que mon abbaije etoit epuisé par les ruines des guerres et ne pouvoit certainement subuenir qu'auec paine aux alimens et besoings de mes

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[voorkant]

religieux que si mon abaije auoit un reuenu au de la de ce dont elle a absolument besoing je ferois un offre plus genereus que je ne puis faire a present pour le rachapt de lad[it]e prebende mais trouvant mon abaye presque ruiné jl ne m'est pas possible de porter mon offre pour led[i]t rachapt au dela les soixante dix postoles d'espagne a paijer dans la ville de bruxelles ou anuers sans que je veuille me charger des fraix du change c'est un effort que je me fait outre les forces de mon abaije: que si vous pouué monsieur porter led[i]t R[éueren]d pere d'arras a se contenter de septante pistoles d'or une fois certamemt led[i]t pere y trouera son avantage et moij je vous serai infiniment obligé pour decharger mon abaije d'une telle pension car on ne scait les ruines qui peuvent suruenir jl faut que mes religieux viuent les premiers sur tout en ce temps icij que les biens de mon abaije gisent en grande partie soubs la france la ou les louis d'or ou les pistoles d'or d'espaigne vaillent trente trois florins ou enuiron et soubs la domination de sa ma[jes]té imp[éria]le tant seulement dix florins et demij tellement que

pour le bien situez soubs la france qui fait plus que le tiers de reuenu de mon abaije et la ou les fermiers nous payent selon le cours de l'argent en france nous ne receuons pas le tiers de nostre reuenu des biens ij gisans par raport a sa haute monnoije consideré de plus que les dixmes qui font le principal reuenu de nostre abaije n'est pas un bien libre elles ont leurs charges jntrinsiques aux quelles jl faut preallablement satisfaire les repara[ti]ons d'entretenement de l'eglise et de la maison pastorale de meme que la portion congrue du curé et la pensions du coutre etc[eter]a consomment tous les ans la plus grande partie des reuenus des dismes et quelque fois presque le tout signament a present que les denrees sont a vil près et l'argent si rare que l'on n'a jamais vu une si grande disette d'argent comme a present en peu de temps jl est a croire que l'on ne trouuera plus de l'argent en ce paijs par raport que nous sommes

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[voorkant]

limitrophes a la france et qu'jl nij a plus aucun commerce a cause de sa haute monnoije nos denrees n'ij vont plus en un mot la misere qu'jl ij a icij pour la rareté d'argent passé l'imagination c'est la pure verité et je vous assure que si le R[éueren]d pere d'arras seroit icy sur le lieu jl en seroit convaincu et non obstant tout cela pour finir et n'avoir point d'affaire a l'auenir je m'epuiserai je feraij mes derniers efforts pour faire le rachapt au prix de septante pistoles d'or une fois que je leuera au si tost en jnterest c'est le dernier et le plus grand offre que je puisse faire si cela accomode et convient au R[éueren]d pere d'arras jl n'at qu'a l'accepter et enuoijer sa renonciation en bonne forme et en subrogeant mon abaije dans ses droits de lad[it]e prebende qu'jl pourra vous enuoijer a la delivrance je ferai conter les septante pistoles d'or entre les mains de celuij qu'jl assignera pour le receuoir a bruxelles gand ou anuers je vous prie mons[ieu]r d' jnterposer vos bons offices et de vouloir bien ecrire mon derniere resolution aud[i]t R[éueren]d pere s'jl est bien ainsij il l'acceptera et moij je vous seroit monsieur tres redeuable et suis auec respect et reconnaissance mons[ieu]r