BRU-AGSB-Z-955
Algemene gegevens
Opmerkingen analytische datum: Het stuk is niet gedateerd, wellicht omdat het een kladversie is. // Bijkomende dateringen: "du 20e de ce mois" (volgens de tekst op de rugzijde 20/02/1720); "au mois d'auril dernier" (wellicht 04/1719).Type: Brief van de abt van Zonnebeke [aan notaris Baude] betreffende de afkoop van het abdijbrood voor Vicente L'Arras, ten laste van de abdij
Beschrijving: De abt van Zonnebeke antwoordt op een brief [van notaris Baude van 20/02/1720]: hij drukt zijn vreugde uit over het feit dat zijn abdij terug onder de heerschappij van de keizer gekomen is, en hij verklaart zich bereid om het bevel van de keizer op te volgen betreffende het abdijbrood ten laste van de abdij. Na zijn inauguratie had de keizer immers het recht een abdijbrood weg te schenken, en hij schonk dit aan broeder Vicente L'Arras. De abt brengt echter wel in herinnering dat hij een ongemijterd abt is, en dat zijn abdij al met moeite de eindjes aan elkaar kan knopen. Bovendien werd de waarde van zo een abdijbrood nooit op meer dan 100 gulden per jaar geschat. Daarop hoopt de abt dat de keizer ermee zou willen instemmen dat de waarde van het abdijbrood op 100 gulden per jaar vastgesteld zou worden, zoals gebruikelijk was. Meer zou de krachten van de abdij te boven gaan. Nog liever zou de abt hebben dat L'Arras zich gewoon in de abdij zou komen vestigen, in plaats van het abdijbrood te laten afkopen door de abdij.
Opmerking: Wellicht een kladversie.
Tekst
Monsieur
j'ai receu la lettre que vous m'aué fait l' honneur de m'ecrire du 20.e de ce mois et je ne puis m'empecher de vous marquer la joye parfaite que nous avons de nostre heureuse reuersion soubs la domination de sa ma[jes]té imp[éria]le et cath[oliqu]e nostre tres auguste souverain jl est vraij monsieur que je vous ai écrit au mois d'auril dernier ma reponce a la lettre que vous auié eu la bonté de m'ecrire dans le meme mois touchant la pension ou pain d'abbaye que sa ma[jes]té imp[éria]le et cath[oliqu]e auoit assigné sur nostre abbaije au R[eueren]d pere fraij vicente L'arras et que par ma reponce je vous ai fait connoitre que je me ferois un plaisir et honneur d'obeir aux ordres de sad[it]e ma[jes]té dez lors qu'elle aurait pris possession de la ville d'ypre et paijs aux enuiron et qu'elle ij auroit eté inauguree ce qui se trouue presentement effectué au grand contentement de tout le peuple de cette contree dieu en soit loué: mais j ai eu l'honneur en meme temps monsieur de vous dire que j'etais un abbé non mitré que mon abbayé etoit d'un tres petit reuenu ne subsistant auec le nombre de dix neuf religieux que des terres que nous faisons valoir par nos mains et de l'oeconomie
sans quoij nostre abbaye ne pourroit certainement se soutenir c'est en cette vue que la prebende ou pain d'abbaye cy devant assigné sur mon abbaije par feu sa ma[jes]té cath[oliqu]e n'a jamais excedé les cent florins par an pour ne pas etre forcé a contribuer outre nostre puissance depuis ce temps la ce pays retrocedé a tousjours languist soubs des guerres ruineuses et presque continuelles qu'jl a besoing d'un regne doux et bening pour se remettre ainsy que nous esperons de la bonté et clemence de sad[it]e ma[jes]té imp[éria]le et cath[oliqu]e et comme amateur de son peuple et sur tout des religieux et gens d'eglise qu' elle voudra bien reduire le pain assigné sur mon abbaye aud[i]t R[everen]d pere fray vicente L'arras a cent florins par an comme du passé et que led[i]t R[everen]d pere fraij voudra bien aussij se contenter a ne pas exiger de nostre abbaye une pension outre nos forces c'est ce que j'ose esperer de la justice et clemence de sad[it]e ma[jes]te imp[éria]le et cath[oliqu]e et que monsieur sanctian muni du pouvoir pour demander et receuoir
lad[i]te pain sur mon abbaije voudra bien y faire attention et jnterceder en nostre faueur pour que led[i]t pere se contente de ce que nous pouuons faire a luy payer une pension de cent florins par an si mieux jl n'aime de se rendre en nostre abbaije pour y viure et etre nourrij comme mes religieux c'est ce que je pourrois faire encor plus commodement que de payer une pension de cent florins hors mon abbaye par an ie me persuade que monsieur sanctyan voudra bien me faire connoitre ses sentimens sur ce que j'aij L'honneur de representer par ma lettre et que vous voudré bien monsieur vous charger de me faire reponce pour que je puisse donner part a mon chapitre et vous ecrire ensuitte la resolution capitulaire et attendant un mot de reponce jesuis tres veritablement monsieur
V[ot]re treshumble et tres obeyssant seruiteur
anwoorde op den brief van[den] notaris baude in date 20 feb[ruari] 1720